dimanche 30 mars 2008

Les atouts de l'Algérie


L'économie algérienne se développe rapidement

Une conjoncture pétrolière extrêmement favorable, une politique économique rigoureuse et une gestion active de la dette extérieure ont conforté la situation économique et financière du pays.
Par ailleurs, le pays est engagé dans un processus de libéralisation de l’économie.
La situation s’améliore
En 2006, la Coface a relevé la notation du risque pays à court terme (financement sur fonds propres) en faisant passer l’Algérie de B à A4, où figurent notamment le Maroc et la Tunisie.
La réforme du système bancaire est toujours à l’ordre du jour, et on assiste à l’arrivée en Algérie de nouvelles banques internationales.

DES RESSOURCES NATURELLES LUI PERMETTANT DE RENOUER AVEC LA CROISSANCE ET L’EXCÉDENT COMMERCIAL:

Le secteur des hydrocarbures constitue encore la base de l'économie du pays en assurant 52% des revenus budgétaires, 25% du PIB et 97% des recettes d'exportations.
L'Algérie dispose de la 5ème plus importante réserve de gaz naturel au niveau mondial
Elle est en 14ème position au niveau des réserves pétrolières.
L'économie du pays demeure fortement dépendante des fluctuations du marché pétrolier et du cours du dollar, c'est pourquoi l'Algérie s'efforce de diversifier son économie par une politique d'encouragement de l'investissement étranger et domestique en dehors des hydrocarbures.

UN MARCHÉ DEMANDEUR : HAUSSE DES IMPORTATIONS D'EQUIPEMENTS INDUSTRIELS

Les pays de l'Union Européenne restent les premiers clients et fournisseurs de l'Algérie puisqu'ils assurent 60 % des échanges.
La France reste le premier fournisseur de l’Algérie avec 22% des ventes.
La Chine est devenue le 3e fournisseur mi-2006.

L'ALGÉRIE FAIT PROGRESSIVEMENT SON ENTRÉE DANS L’ÉCONOMIE MONDIALE

Démantèlement progressif des barrières douanières
Adaptation de la réglementation commerciale en vue de son adhésion à l’OMC
Réforme du système bancaire, du code de l’investissement et foncier industriel.
Ces ouvertures s'ajoutent à la décision de rejoindre la zone arabe de libre-échange.

Tiaret Des Emiratis vont investir dans l'olivier et l'élevage bovin


Dix mille hectares de terres seront consacrés à la plantation d'oliviers dans la vallée de Oued Touil, dans la daïra de Ksar Chellala, à 120 kilomètres à l'est de la wilaya de Tiaret, a annoncé jeudi le directeur des services agricoles, M. Mouissi Aek, lors du forum de la radio locale. En effet et selon le même responsable, cette immense oliveraie qui sera assortie d'une autre superficie dégagée pour l'élevage de 10.000 vaches est le fruit d'un partenariat algéro-émirati conclu dernièrement entre les deux parties. Des huileries et des laiteries seront également réalisées pour assurer une intégration globale du projet dont le montant financier de l'investissement n'a pas été rendu public, a indiqué le directeur des services agricoles qui a ajouté que plus de trois mille emplois seront créés avec la concrétisation de cet important projet. Des cadres de la société émiratie sont déjà sur place pour permettre un démarrage des travaux dès septembre prochain, a indiqué l'invité du forum de la radio locale. La réalisation de ce projet fait suite à une étude de prospection pilotée par le ministère de l'Agriculture et menée par des experts algériens dans le domaine de l'arboriculture et l'élevage de bovins. Le directeur des services agricoles a, par ailleurs, annoncé que plus de trois millions trois cent mille quintaux de maraîchages ont été produits durant l'année écoulée dont un million de quintaux de pomme de terre et un million six cent mille d'oignon. La campagne de vaccination des cheptels ovin, caprin et bovin contre la fièvre aphteuse et la rage avec plus de trois cent mille doses de vaccin mises à la disposition des éleveurs et le programme de reconversion en cours de la céréaliculture vers certaines variétés d'arbres fruitiers ont été les autres points développés par le directeur des services agricoles lors du forum de la radio locale.
Par El-Houari Dilmi.

jeudi 27 mars 2008

JOURNÉE NATIONALE DU LAIT



Les éleveurs exigent l’augmentation de la subvention

La crise du lait revient au devant de la scène, inquiétant sérieusement les producteurs locaux et les pouvoirs publics. Cette fois, elle ne touche pas uniquement les producteurs de lait en sachet, produit obtenu à partir de la poudre de lait lyophilisé mais également les éleveurs producteurs de lait cru. Ces derniers ont cru bon de soulever à leur tour nombre de doléances à l’occasion de la Journée nationale du lait, célébrée le 25 mars de chaque année. Marquée par une rencontre régionale tenue à Oran, cette journée a été l’occasion pour les opérateurs intéressés par cette filière à savoir, les éleveurs, les collecteurs et les producteurs de lait, de mettre en exergue les principaux problèmes qui se dressent en travers de leur activités. Ces derniers ont estimé que la subvention que leurs accorde le gouvernement ne permettra en aucun cas de maintenir sur pied cette filière. Les producteurs de lait cru, dont la production représente 15% de la consommation nationale, se sont interrogés sur le fait que l’Etat garantisse une subvention particulière à la poudre de lait importée, alors que ceux qui produisent du lait frais ne bénéficient que d’une subvention de 7 DA par litre. «Pourquoi l’Etat subventionne la poudre de lait importée à 20 DA, alors que le litre de lait cru local est médiocrement soutenu, surtout que nous faisons face à de nombreux problèmes, comme le manque d’aliments du bétail, le manque du foncier agricole», se sont interrogés des éleveurs.Pour sa part, le P-DG de l’Office national interprofessionnel du lait (Onil), Benyoucef Tahar, souhaite que cette hausse dépassera 20 DA le litre. Mais selon les producteurs, il est primordial d’aller au-delà de ce barème, car à leurs yeux, au dessus de la barre de 33,25 DA le litre, cette activité, déjà au bout de l’asphyxie, sera exposée à la disparition. Par ailleurs, devant cette situation, la majorité des éleveurs-producteurs de lait cru reconnaissent qu’ils ont couramment recouru à écouler le lait frais sur les marchés. Selon eux, ce lait est consommé sans contrôle de la qualité ni pasteurisation, chose qui expose les consommateurs aux multiples maladies telle que la brucellose. Intervenant lors de cette rencontre, le SG de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Alioui, a rassuré les producteurs que le gouvernement est en phase de mettre en place une stratégie encourageant la production locale.

Par Yazid Salah.

Terres agricoles



Du nouveau pour les EAC

Les terres publiques, reconquises à l'indépendance, pourront être exploitées par de nouveaux entrants. Il suffira d'acheter des actions dans des sociétés à créer par les exploitants actuels. Selon le journal «Les Afriques», les terres exploitées par les colons, nationalisées et versées dans le domaine de l'Etat après l’indépendance, vont, à la faveur d’une réforme attendue dans le monde de l'agriculture qui sera engagée ce printemps, s'ouvrir à de nouveaux acteurs et être ainsi ouvertes à l’exploitation privée. Cette évolution, controversée pour sa charge symbolique, deviendrait donc possible grâce à l'article 20 d'une nouvelle loi en projet qui autoriserait la venue de tiers-personnes, physique ou morale, dans le capital de nouvelles sociétés civiles d'exploitation agricoles (SCEA) à constituer comme cadre de développement d'une nouvelle pratique capitaliste agricole. Cette information qui n’a pas donné lieu à une quelconque réaction est rapportée par la revue en ligne «Les Afriques» qui ne cite aucune source concernant son émission. Sa direction qui semble répondre à une situation de blocage réel qui lui concède une certaine charge de réalisme et de véracité semble rapporter ainsi pour tout le moins une indiscrétion se rapportant à un fait patent. Car c’est là une «revendication» qui s’est imposée à mesure des pénuries récurrentes qui ont fait de l’Algérie, un gros producteur de renommée, un des plus importateurs de produits alimentaires. Et le problème de dépendance ainsi entretenu et développé par une politique de première urgence se souciant d’abord du social a fini par prendre des dimensions autres qu’économiques. Nouvelle étape dans la révision de leur statut, ces terres issues de «l'autogestion» qui ont été redistribuées en 1987 à des collectifs d'exploitants (EAC), composés généralement d’anciens ouvriers agricoles auxquels se sont joints des techniciens agronomes, ont été comme jamais confrontées à cette alternative plus réaliste puisque suscitant de l’intéressement au gain et permettant ainsi l’intervention du capital. Outre une amorce d’analyse concernant les inconvénients auxquels ont été confrontées ces EAC bénéficiant d'un titre de jouissance de 99 ans sur une terre toujours propriété de l'Etat, la revue rapporte que de nouveaux titres de concession d’une durée de 40 ans cessibles, transmissibles et hypothécables seront ainsi attribué à ces nouvelles SCEA, une mesure destinée à impliquer davantage l’exploitant.
Par B.K

dimanche 23 mars 2008

Statistiques sur le cheptel Algérien





Indices des prix alimentaires


La baisse des disponibilités céréalières et la demande croissante ont dopé les prix de la plupart des céréales, du blé et du maïs en particulier, tout au long de 2007. En décembre 2007, l’indice des prix céréaliers de la FAO s’établissait aux alentours de 210, soit une augmentation de 41 pour cent par rapport à décembre 2006. L’indice céréalier 2007 était proche de 172, bien supérieur à la moyenne annuelle de 2006 de 126. (source FAO)

Indices des prix alimentaires


En 2007, l’Indice FAO des prix alimentaires s’établissait à 157, en hausse de 23 pour cent par rapport à 2006 et de 34 pour cent par rapport à 2005. A l’exception du sucre dont les prix ont fortement chuté, les cours internationaux d’autres principales denrées alimentaires ont augmenté considérablement en 2007. Les produits laitiers, les céréales et les huiles végétales ont enregistré les plus fortes hausses sous l’effet d’une situation précaire de l’offre et de la demande. En décembre, l’indice des prix alimentaires était d’environ 184, la plus haute moyenne mensuelle depuis le démarrage de l’indice en 1990. (source FAO)

Statistiques Agricoles de l'Algérie






Crise des céréales : L'état continuera à soutenir les producteurs


Les producteurs de céréales ne recevront plus les subventions financières habituelles. L’Etat continuera d’encourager et de soutenir cette activité, mais non plus «à perte» comme ce fut le cas jusqu’à présent. Il le fera a posteriori, au vu de l’action réelle et de ses résultats, mais de manière plus consistante même. L’annonce de cette décision a été faite voilà plus d’un mois, et sa communication sur le terrain, vendredi à Saïda, de vive voix par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural n’est en somme qu’une action destinée à la confirmer, voire à avertir, in situ, que le bon grain va être récompensé. Saïd Barkat, en même temps qu’il faisait annonce en un des sites qui ont fait la réputation de grenier à blé du pays que son département a décidé de renoncer au soutien en amont des producteurs de céréales pour le remplacer par un soutien en aval, n’a pas manqué d’expliquer aussi que ce nouveau dispositif permettra aux producteurs de céréales de vendre leurs produits à l'Etat et à des prix proches de ceux appliqués sur les marchés internationaux. Une nouvelle démarche qui leur permettra de tripler ainsi leurs revenus. Le ministre qui a précisé également que cette mesure est à même de mettre fin à la spéculation, a souligné, concernant ce point précis du soutien à la production, que l'Etat continuera son soutien aux produits agricoles de large consommation à l'instar du lait et des céréales. Barkat qui effectuait une visite de travail et d'inspection de deux jours à la wilaya de Saïda a abordé le problème des zones agricoles abandonnées sous la menace terroriste.
BK

samedi 22 mars 2008

Statistiques Agricoles de Seddouk


SAU : 15801 ha

Céréales : 828 ha
Fourrages : 110 ha
Agrumes : 43 ha
Cultures maraîchères : 179 ha
Oliviers : 7240 ha
Figuiers : 2424 ha

(source: http//:www.tavlast.net)

La région de Seddouk est connue pour sa production d'huile d'olive qui, d'après les spécialistes est la meilleure huile d'Algérie et même d'Afrique du Nord. Elle est caractérisée aussi par ses Figues, riches de par les variétés de figuiers qui y poussent (ifithwens ou thinouklines, elbakour, aberkane, ...) à un point de célébrer chaque année la fête nationale de la figue qui se tient à Beni Maouche.
Il est utile de signaler qu'un transformateur de produits locaux (olives vertes, noires, huile extra-vierge, figues sèches, ...) en l'occurrence Mer Khodja qui a réussi à créer des emplois dans la région, donc pérennité des exploitations paysannes et développement des bourgs enclavés.
Sans oublier bien sûr Da Laala Alaouchiche, le digne ambassadeur de l'agriculture régionale et même nationale, Andless, un travail de toute sa vie, il a réussi à faire d'une région montagneuse et signeuse un paradis pour vaches laitières, il est devenu le premier producteur laitier de toute la Kabylie avec plus de 200 vaches laitières.
Prenant exemple de Da Laala, la relève sera de mise, faisant un rêve pour que plus jamais, on ne baissera les bras à quoi que ce soit pour assurer notre avenir et celui de nos enfants.
Prenant soin de notre mère nourricière, la terre, le pétrole s'épuisera dans quelques proches années.
Moussa BERKANI.