dimanche 27 décembre 2009
Les prix alimentaires de nouveau en hausse
lundi 20 avril 2009
Les producteurs laitiers recevront leurs subventions la semaine prochaine
samedi 4 avril 2009
Rachid Benaïssa : Intégrer la femme dans le développement rural
mardi 10 février 2009
L'agriculture doit changer pour nourrir le monde
mardi 3 février 2009
SEDDOUK : Le bovin à l’honneur
La journée d'information organisée le dimanche 25/01/2009 sous le thème: «Performances bovines dans la wilaya de Béjaïa», par la direction des services agricoles et animée par le docteur Iguerouada Mokrane enseignant, chercheur à l'université de Béjaïa, a tenu toutes ses promesses tant elle a attiré beaucoup de professionnels de la filière lait. En effet, des éleveurs jeunes en particulier, des transformateurs, des techniciens vétérinaires ainsi que d'autres se sont donnés rendez-vous à la salle des fêtes de la municipalité de Seddouk, pleine à craquer. D'emblée, le docteur Iguerouada a attaqué le volet insémination qui est, selon lui, loin d'être maîtrisé par les éleveurs alors qu'il est un facteur majeur de développement de la production de lait. Pour cela, il a développé, tout au long de son intervention, les nouvelles techniques et méthodes à utiliser pour éviter les ratages de grossesse qui sont source de retard. Berkani Moussa, Master II en production animale, a axé son intervention sur l'alimentation qui est, pour lui le 1er facteur limitant. Expliquant qu'il ne sert à rien de donner beaucoup d'aliments à une vache, ce qui est une perte inutile mais de rationner par un équilibre alimentaire, c'est-à-dire donner juste ce dont elle a besoin comme nutrition. Cela engendre une baisse des charges et une amélioration de la production et de la productivité. Il dira même qu'il n'y aura aucune raison de ne pas atteindre les 40 litres/jour par vache au lieu des 10 à 15 litres maximum actuellement si on appliquait de nouvelles techniques d'alimentation. Aït Idir, subdivisionnaire agricole, n'a pas manqué de mettre en relief les aides de l'État à cette filière par des soutiens financiers aux éleveurs, aux collecteurs et aux transformateurs. Il a même exhorté les jeunes à investir dans ce créneau porteur qu'est la filière lait en les informant que ses services leur assureront des formations avec une prise en charge totale dans des instituts spécialisés. Passant aux chiffres, il dira que la production de lait est au deuxième rang derrière l'olivier dans la wilaya de Béjaïa qui compte environ 11.200 vaches laitières produisant 25 millions de litres annuellement. Notre objectif à travers cette journée de sensibilisation serait d'arriver à produire, d'ici 2014, environ 42 millions de litres par an. Le vétérinaire de la daïra, en l'occurrence Loucheni mettant en exergue son expérience sur le terrain a rappelé que l'élevage de bovins est une profession noble qui est devenue, aujourd'hui, un métier témoignant que des éleveurs, qui ont démarré avec 1à 2 vaches leur donnant juste de quoi arrondir les fins de mois, se retrouvent au bout de quelques années avec des cheptels qui leur procurent une aisance financière. Nos jeunes dont la plupart sont instruits, n'auront aucun mal à créer leurs propres entreprises. A leur volonté l'État leur ajoutera les moyens financiers pour l'acquisition du cheptel et du matériel, et l'université leur apportera les méthodes scientifiques et techniques d'actualité. Le représentant de l'usine Danone à Taharacht fera remarquer que leur usine qui utilise du lait frais pour beaucoup de produits ne peut se développer sans une importante production dans la région. Avant la clôture de cette journée d'information, beaucoup d'éleveurs profitant de cette aubaine d'avoir en face des hommes prêts à les aider chacun dans son domaine, ont nourri de questions les conférenciers qui ne sont pas restés sans répondre. La région de Seddouk, à vocation agricole par excellence, a abrité en trois mois la foire de la figue à Beni Maouche, la fête de l'olive et la journée d'information sur la filière lait au chef-lieu. Qui dit mieux ?
L. Beddar
jeudi 25 décembre 2008
Création d'un fonds de soutien aux éleveurs
Source : APS
Initiative sur la flambée des prix des aliments
Les effets de l'envolée des prix des aliments dans les pays en développement – en particulier les pays à faible revenu et importateurs de produits alimentaires – sont clairement préoccupants, surtout quand on sait que les pauvres consacrent jusqu'à 80% de leurs maigres revenus à l'alimentation. Les agriculteurs sont particulièrement touchés: dans certains endroits, les prix des engrais ont doublé, voire triplé, en un an.
Il est urgent d'intervenir sur deux fronts – rendre les produits alimentaires accessibles aux personnes les plus vulnérables et aider les petits exploitants agricoles à améliorer leur production et à gagner davantage.
Dès le mois de juillet 2007, la FAO a averti de l'imminence de la crise et, en décembre, a lancé une initiative visant à donner un coup de fouet à la production vivrière à court terme. Cette "Initiative sur la flambée des prix des aliments" avait des objectifs simples mais efficaces: distribuer des semences, des engrais, du fourrage et d'autres outils et intrants agricoles aux petits agriculteurs.
Il fallait faire vite, avant que ne commencent les nouvelles campagnes agricoles, pour que les agriculteurs obtiennent de meilleures récoltes et que les produits alimentaires soient plus abondants sur les marchés locaux.
L'Initiative prévoyait aussi à l'intention des gouvernements une activité de conseil sur les mesures susceptibles d'amortir les retombées de la crise. Le Guide de la FAO pour une action au niveau national passe en revue les différentes mesures que les pouvoirs publics peuvent prendre face à l'envolée des prix des denrées alimentaires, leurs effets éventuels, leurs avantages et leurs inconvénients.
La FAO intervient actuellement dans 95 pays, le plus souvent pour soutenir la production vivrière, en fournissant des semences améliorées, des engrais et d'autres intrants agricoles destinés à la conduite des diverses campagnes agricoles jusqu'à fin 2009. En 2008, plus de 400 000 petits agriculteurs et leurs familles ont bénéficié des projets de la FAO, c'est-à-dire deux millions de personnes environ.
Certains pays ont aussi sollicité une assistance technique, y compris un examen et une analyse de la situation.
Par ailleurs, la FAO a coordonné 31 missions d'évaluation interinstitutions, qui ont débouché sur l'élaboration de plans d'action nationaux à moyen et long termes. Trente-sept autres missions d'évaluation rapide ont été dépêchées sur place par la Commission européenne, au titre d'un fonds spécial d'un milliard d'euros.
La FAO a aussi notablement renforcé sa surveillance des prix des aliments, aux niveaux des consommateurs et des grossistes, de la situation de l'insécurité alimentaire dans les pays vulnérables et des effets de la flambée des prix des aliments aux échelons mondial, régional et national, dans le cadre de son Système mondial d'information et d'alerte rapide (SMIAR).
Bon nombre de ces mesures d'urgence sont financées par des fonds propres de la FAO, sous la forme de projets du Programme de coopération technique, à hauteur de 36 millions d'USD.
Les autres donateurs contribuant à l'Initiative sur la flambée des prix des aliments sont: l'Autriche, l'Italie, les Pays-bas, l'Espagne, la Suède, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Commission européenne, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies et la Banque mondiale.
L'enveloppe financière totale se chiffre à plus de 146 millions d'USD. Ce modeste financement catalytique a permis une réaction immédiate et nécessaire mais il vise aussi à encourager de nouveaux investissements lorsque les résultats deviendront tangibles.
Souce : FAO
mercredi 24 décembre 2008
Pourquoi les jeunes fuient l’agriculture
La résistance des banques à s’impliquer et l’absence des assurances sont les principales raisons qui font que les jeunes fuient le travail de la terre.
L’agriculture est entre de vieilles mains, sommes-nous tentés de dire, à voir la tranche d’âge qui active dans ce secteur. En d’autres termes, le secteur n’a pas de relève. Selon le président de la Chambre nationale de l’agriculture, Mohamed Chérif Ould El Hocine, «plus de 400.000 agriculteurs dépassent 50 ans». Pourquoi la jeunesse algérienne fuit-elle donc l’agriculture? Pour le conférencier, les réponses sont simples: «Les jeunes désertent le secteur de l’agriculture pour diverses raisons, à savoir les blocages qu’ils rencon-trent au niveau des administrations et des banques.»
Encore une fois, l’une des principales raisons est liée aux banques qui ne s’impliquent pas suffisamment dans le développement agricole. Selon les chiffres fournis par les services du ministère de l’Agriculture, seulement 12.000 agriculteurs traitent avec les banques alors que le secteur enregistre 1,2 million d’intervenants.
Pourtant, ces institutions financières auraient tout à gagner en finançant les activités agricoles telles que l’élevage et les activités annexes comme le conditionnement et la transformation. Le ministère de l’Agriculture a mis en place plusieurs mécanismes de garantie pour instaurer une relation de confiance entre les deux partenaires, les banques et les agriculteurs.
La formule du crédit «Rfig», lancée par Rachid Benaïssa constitue une preuve de l’engagement sans réserve de l’Etat qui a pris en charge les intérêts des agriculteurs dans le cadre de ce crédit. Cette réticence des banques a des répercussions sur le secteur et un coût. l’Algérie débourse annuellement près de 7 milliards de dollars afin d’assurer la facture alimentaire du pays.
Un autre aspect tout aussi important fait fuir les jeunes du secteur agricole. Il s’agit de l’assurance. «95% des agriculteurs ne sont pas affiliés aux assurances», selon Mohamed Chérif Ould El Hocine.
En effet, M.Ould El Hocine a dressé, lors d’une rencontre à Alger, un tableau peu reluisant de la situation des agriculteurs puisque sur les 806.000 agriculteurs adhérents à la CNA, seuls 5% sont affiliés aux assurances. Le chiffre est tout simplement décourageant!
L’intervenant a aussi souligné l’importance de la redynamisation du rôle des assurances et des banques à travers l’augmentation du nombre des agriculteurs bénéficiaires des différents services bancaires, et tributaires du facteur «confiance» entre l’agriculteur et l’établissement bancaire.
Dans le même sillage, le président du CNA n’a, dans aucun cas, remis en cause les efforts fournis par le ministère de l’Agriculture à la faveur de la redynamisation du secteur. Le président du CNA a évoqué également le problème de sécheresse qui a frappé le pays durant ces dernières années.
Le manque de main-d’oeuvre provoque la régression de la production. Selon M.Ould El Hocine, la production de tomate de l’année dernière, est de quelque 43.000 tonnes.
«Cette production est loin de satisfaire la demande nationale qui est de 80.000 tonnes», a-t-il estimé. D’autre part, le président de la CNA a estimé que cette production a enregistré des avancées importantes par rapport aux années précédentes, et cela, grâce aux efforts consentis par l’Etat et les fellahs.
«La production de la tomate en 1995 était de 16.000 tonnes.» Le conférencier avoue que la culture maraîchère en Algérie est en pleine expansion à la faveur du développement des techniques agricoles modernes qui sont introduites chez nous.
Mais beaucoup reste encore à faire car les capacités de production nationales ne sont pas toutes engagées. Il en est de même pour les viandes. M.Ould El Hocine a déclaré que l’Algérie est l’un des grands pays consommateurs de viande.
«Elle a importé en 2007 quelque 52.000 tonnes de viande, alors que lors de l’Aïd El Adha, les Algériens ont sacrifié quelque 6 millions de têtes de mouton», a t-il comparé. Cette approche est pour démontrer qu’il manque une structuration dans le domaine de la production des viandes.
«Il faut absolument structurer l’offre et la demande afin de fermer la porte aux spéculations qui rongent de plus en plus le marché algérien», a souligné le président du CNA. La majorité de ces viandes nous parviennent du Brésil. Les importations ont atteint 51.819 tonnes de viande dont 51 tonnes de viande bovine en 2007.
En attendant, il souligne la situation critique que vit le secteur tout en laissant paraître une lueur d’optimisme dans son intervention.
«Ce qui nous réjouit d’aller en avant aujourd’hui, c’est que d’un côté, les pouvoirs publics au plus haut niveau, s’intéressent au secteur de l’agriculture, et d’un autre côté les 806.000 agriculteurs inscrits au niveau de la CNA sont là pour relever le défi afin d’assurer leurs efforts dans l’économie nationale.»
Par : Abbas AIT HAMLAT
mardi 23 décembre 2008
Éclairage sur un trésor enfoui
La FAO publie le 15 décembre 2008 un livre illustré de 144 pages, Éclairage sur un trésor enfoui, qui passe en revue les réussites de l'Année internationale de la pomme de terre et souligne son message primordial: la pomme de terre est vitale pour le système alimentaire mondial et elle jouera un rôle encore plus important en consolidant la sécurité alimentaire mondiale et en réduisant la pauvreté.
Le livre - disponibles en arabe, anglais, chinois, espagnol, français et russe - décrit le bien-fondé de l'IYP, ses objectifs et sa mise en œuvre. Il présente l'invité d'honneur de l'IYP, Solanum tuberosum, «l'humble tubercule» originaire des Andes qui s'est disséminé à travers six continents et a changé le cours de l'histoire mondiale. L'ouvrage présente aussi les statistiques les plus récentes de la FAO sur la production et la consommation mondiale de pommes de terre ainsi que le profil des 52 principaux pays producteurs de pommes de terre.
L'Année internationale a été célébrée dans le monde entier sous forme de colloques scientifiques, de congrès de producteurs, de festivals, de concours de cuisine, d'expositions artistiques et de projets dans les écoles. Le livre présente les points forts de ces événements ainsi que les photographies gagnantes du Concours mondial de photographie de l'IYP. En guise de conclusion, il donne les points de vue des principaux «passionnés de la pomme de terre» – ceux qui, à travers le monde, se consacrent jour après jour à elle – et passe en revue les perspectives de développement de la pomme de terre au-delà de 2008.
Pour télécharger ce document cliquer sur ce lien :
lundi 10 novembre 2008
Quelques extraits en français du livre de M. Ali BATTACHE
1241 - 1305 de l’hégire
C’était un grand éducateur et un spécialiste dans le règlement des conflits. Il a joué un rôle considérable dans la diffusion des directives de son maître cheikh El Haddad pour qui il vouait un profond respect.
Il est né en1241 de l’hégire au village de Takaâtz, dans L’aârch de M’cisna dans la région de Seddouk.
A l’âge de dix ans, il avait déja appris le Coran par cœur, Il fit plusieurs médersas et eut plusieurs maîtres. Il avait réussi dans sa quête du savoir : il maîtrisait non seulement le Coran et toute son interprétation mais aussi, il excellait dans le domaine de l’application du devoir religieux. Il a appris le traité de jurisprudence de Sidi Khellil quarante fois.On lui avait accordé, d’ailleurs, le titre de « petit roi ». Il avait enseigné dans plusieurs zaouïas (Sidi El Mouffok, Sidi Moussa à Ath Weghlis…).
Cheikh El Kadhi a laissé plusieurs écrits sur l’islam, la famine de 1867 et 1868, l’invasion des criquets et le désastre qu’elle avait engendré. Il était d’une grande générosité et à partir des demandes des populations, le Cheikh assurait d’autres taches (tuteur d’orphelins, juge, conseiller…) d’ailleurs il était signataires de beaucoup d’actes de partage d’héritage, comme il avait validé des actes de mariage, de vente…
Cheikh El Kadhi avait même ouvert une école aux demandeurs du savoir qu’il prenait en charge grâce aux dons de bienfaiteurs. Il avait formé des chouyoukhs, tels cheikh El Iflissi (1256-1335de l’hégire) au village d’Imahfouden, cheikh Saïd Zekri et cheikh Saïd El Amassouni.
Vers la fin de sa vie, les activités du cheikh se sont limitées à l’enseignement qu’il dispensait chez lui, dans sa demeure à Takaâtz.
Les français lui firent beaucoup de propositions vu le grand bien que les populations entretenaient avec lui, mais il refusait tout contact avec les autorités coloniales.
Cheikh Bencheikh El Kadhi est décédé à Takaâtz, son village natal, en 1885 (1305 de l’hégire).Il a consacré toute sa vie au savoir, et renonça à la vie matérielle et aux joies de la vie.
Quelques extraits en français du livre de M. Ali BATTACHE sur Cheikh Aheddad
Le 08 avril 1871 au marché de M’cisna, à Seddouk, une assistance composée de milliers de personnes dont, les fidèles de la tarîqa Rahmaniya, se réunissent.Alors cheikh Aheddad quitta sa kheloua où il méditait et priait. S’appuyant sur les épaules de ses deux fils Aziz et M’hamed, entouré par les moqaddems, avec sa modestie légendaire, il se montra à la foule qui était enthousiaste à l’idée du djihad. Cheikh El Haddad a tenu à être à côté de ses frères, en dépit de son âge avancé (80 ans) et sa santé fragile. Ce défi pour sa maladie témoignait d’un grand stoïcisme ainsi que d’une résolution inébranlable de mettre fin à la convoitise des colons .On outre dans ces circonstances, la religion ne se sépare pas des obligations légitimes de la société, notamment le sort de sa patrie. Il avait confiance en son peuple et savait qu’il prendra en charge l’insurrection pour défendre sa foi, son attachement farouche à la terre et aux valeurs de l’islam.
Après avoir dirigé la prière du dohr, il se mit en face du soleil et entama son discours d’une voix chaude et envoûtante :
« Le Français est là, nous devons le combattre. Nous n’avons pas d’autres choix. L’heure est arrivée pour nous débarrasser de ceux qui veulent semer dans nos rangs la division et la haine… Il n’y a que les lâches hésiteront. Unissez-vous pour combattre ceux qui ont osé porter atteinte à l’honneur de notre pays. Nous devons dépasser les luttes intestines et les calculs mesquins car la question est d’une extrême urgence (Rray damcum ilaq at nekdem… Soyez vigilants avec les alliés de la France, coupables d’injustices sur le peuple ; combattez-les étant donné qu’ils seront à l’avant-garde des Français pour nous écraser. Evitez de piller, de brûler ou de commettre des dépassements, cela nous nuira.N’ayez pas peur mais armez-vous de foi et de bravoure, soyez prêts à mourir. Avec l’aide d’Allah, le tout-puissant et la bénédiction de notre prophète Mohamed, nous jetterons les Français à la mer qu’elle avait empruntée, comme je jette ma canne à terre».
Cet appel aura un écho large : il a enflammé les esprits et allumé le feu de la révolution dans les cœurs. La voix retentit d’El Haddad à travers les montagnes pour aller jusqu’aux plaines et au Sahara, et partout où s’étendait l’influence de la confrérie Rahmaniya. Les gens se précipitèrent à prendre les armes, du fusil au sabre en passant par la hache pour défendre avec conviction la cause qui consiste à exclure l’envahisseur en bravant la mort.
L’insurrection se propagea, embrasant de vastes régions du pays. La panique s’empara alors des Français qui quittèrent les régions isolées pour se concentrer dans les grandes villes fortifiées en renforçant leurs effectifs.
Les deux fils du cheikh entamèrent l’action tambour battant :ils envoyèrent des émissaires transmettre le message du cheikh, ce que fit cheikh M’hamed au souk d’Ath Idjer et de Larbaâ Nath Irathen où il invita tous les musulmans à faire la guerre aux Français.
Le discours pertinent de cheikh El Haddad au souk de M’cisna eut un impact considérable sur ses concitoyens vu sa pertinence sur le plan politique, car il était question de susciter l’intérêt des concitoyens sur ce qui est le leur, que ce soit la terre spoliée ou la religion menacée et ainsi sauvegarder les composantes de l’identité nationale.
lundi 1 septembre 2008
Le poulet a 280 DA/kg et le prix de l'oeuf grimpe à 12 DA
jeudi 28 août 2008
La filière cunicole
*Augmentation de la taille des ateliers
*Developpement de la bande unique
Reproduction et conduite d’élevage
La conduite en bandes est rythmée par les phases du cycle physiologique des femelles
=> Mise à la reproduction simultanée d’un groupe de lapines reproductrices
*Insémination tous les 42 jours en rythme 6 semaines
*Durée de gestation : 31 jours
*Intervalle mise bas - IA : 11 jours
*Sevrage des lapereaux à 34 jours
*Durée engraissement : 38 jours
*Abattage des lapereaux vers 72 jours (soit 103 jours après IA)
Conduite en bandes
- Rythme de reproduction : intervalle programmé entre deux saillies successives d’une même femelle
- Nombre de bandes constituées : rythme de reproduction / intervalle entre deux chantiers de saillies
- Nombre de bandes élevées : nombre théorique de bandes qu’un éleveur peut produire dans l’année (= 365 jours / intervalle entre deux chantiers de saillies)
=> Elevages en conduite en bandes en général en IA, parfois en SN
Sinon conduite dite individuelle ou classique (toujours en SN)
samedi 17 mai 2008
L'EXPRESSION : LES FIGUIERS EN VOIE DE DISPARITION EN KABYLIE
La figue a presque disparu de notre alimentation. Pourtant, ce fruit à haute valeur nutritive et énergétique faisait, dans un passé récent, la fierté de la Kabylie.Qui donc, aujourd’hui, se souvient de ces unités de conditionnement qui exportaient vers l’Europe ce fruit qui, alors, rivalisait avec la figue de Smyrne pour sa chair et aussi pour son goût à nul autre pareil? Sur les marchés d’Europe, il suffisait alors de voir l’étiquette «Produce of Algéria» pour que le client achète, assuré de faire l’emplette d’un fruit excellent. Mais, aujourd’hui, les conditionneurs ne sont plus là et même les «figueraies» kabyles périclitent.Les gens, désormais, semblent avoir d’autres priorités et l’entretien des figuiers n’est plus ce qu’il était. Aussi, les fruits qui se vendent dans des sachets en plastique sont petits, rabougris et à peine si l’on peut parler de figues. Il faut dire que les récoltes se font de manière expéditive, la plupart préférant écouler sur les marchés les fruits frais; le séchage est aussi mené un peu n’importe comment, les claies en roseaux sont rares et les figues sont laissées à sécher sur des supports qui ne respectent guère le fruit. Ainsi, l’entretien des «figueraies» négligées, récolte expéditive et sans ménagement blessant souvent le fruit, séchage ne respectant pas les normes et aussi emmagasinement empirique etc. Tout cela ne favorise guère une éventuelle reprise de cette spéculation agricole. Comment un figuier jamais labouré, encore moins taillé peut-il réellement produire de beaux fruits? Et comment une «figueraie» vieillie et avec des arbres rabougris jamais remplacés, peut-elle donner de bonnes récoltes.Ce n’est certes, pas en poursuivant pareille démarche que le pays pourrait reprendre pied sur les marchés européens qui, pourtant, ne demandent que des fruits comme on savait en produire. Taranimt, Tameriout, Alekake et autres Azendjar périclitent; les cols de dames ne sont cultivés que pour les besoins immédiats.Pourra-t-on revoir un jour les conditionneurs reprendre leur travail et essayer d’exporter la figue? Tout dépend en effet d’une solide campagne d’intéressement que seuls les pouvoirs publics sont à même de mener. En attendant, les vrais fellahs pleurent la disparition lente et inexorable des «figueraies».
Par : A. SAÏD
jeudi 15 mai 2008
Aliment de bétail
Ouverture hier du SIPSA 2008
dimanche 11 mai 2008
GUELMA, viande ovine a 380 da le kilo
Des pancartes attirent la clientèle qui n’hésite pas à acheter des quartiers de viande au prix de 380 DA le kg ! Indéniablement, l’agneau a détrôné les viandes blanches et notamment les viandes rouges congelées affichées à 440DA le kg.
Depuis une dizaine de jours, l’agneau de lait qu’affectionnent les gourmets et les connaisseurs est à la portée des bourses modestes. Les citoyens n’en croient pas leurs yeux car dans un passé récent, le kilogramme caracolait allègrement à 700 DA ! Cette viande rouge, particulièrement prisée par les ménagères, a enregistré, en l’espace de quelques semaines, une baisse considérable.Des pancartes attirent la clientèle, ravie de cette aubaine, qui n’hésite pas à acheter des quartiers de viande au prix de 380 DA le kg ! Un engouement est enregistré quotidiennement au niveau des boucheries de la ville où de nombreuses carcasses d’ovins sont suspendues aux esses des devantures. Les tripes et autres abats sont pratiquement bradés et cette ambiance inhabituelle rappelle étrangement la frénésie du mois de Ramadhan.Indéniablement, l’agneau a détrôné les viandes blanches et notamment les viandes rouges congelées affichées à 440 DA le kg sachant qu’elles étaient cédées, il y a quelques mois, à 280 DA. De toute évidence, les pères de famille et les ménagères affluent régulièrement auprès des boucheries qui ne désemplissent pas. Selon les professionnels, cette chute vertigineuse des prix est engendrée par la grave sécheresse qui sévit dans les wilayas réputées pour leur élevage à grande échelle et qui sont confrontées à la dénudation des parcours dévolus au cheptel. Les éleveurs recourent à l’achat du quintal d’orge dont le prix oscille entre 1.800 et 3.000 DA et sont dans l’obligation de brader leurs troupeaux menacés par la sécheresse.D’autres sources affirment que la frontière algéro-tunisienne est devenue hermétique mettant fin aux activités néfastes des trafiquants spécialisés dans l’exportation frauduleuse du cheptel national.
Boumerdès : Lancement de projets aquacoles
Le projet de la ferme aquacole de la commune côtière de Cap-Djinet (Boumerdès) est considéré comme l’un «des plus importants» projets lancés, ou en voie de l’être, dans le cadre de la relance de cette filière dont l’essor suscite un grand intérêt dans la région.
samedi 10 mai 2008
البدو مهددون بالمجاعة بسبب الجفاف وغلاء الأعلاف
vendredi 2 mai 2008
jeudi 1 mai 2008
160 milliards pour subventionner le blé et le lait
L’inquiétude mondiale
Le number one de la BM a déclaré lors d'une conférence de presse à Berne en compagnie d'autres dirigeants d'organisations internationales: «nous appelons les pays à ne pas recourir à des interdictions d'exportation, ces contrôles encouragent l'accumulation, poussent les prix à la hausse et pénalisent les plus pauvres habitants de la planète». Dans ce contexte, M. Zoellick a salué la décision de l'Ukraine, la semaine dernière, de lever ses restrictions à l'exportation de céréales, ce qui a eu pour effet immédiat de faire baisser les cours, M. Zoellick a souligné que «d'autres pays peuvent faire la même chose». Dans le même ordre d’idées, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), Pascal Lamy, a jugé évident que de telles mesures entraînent une hausse supplémentaire des prix et qu’à court terme, ce n'est pas une bonne solution économique.
lundi 28 avril 2008
Conséquences de la flambée des prix de l'aliment de bétail
jeudi 24 avril 2008
La revalorisation du prix du lait et la réduction de la TVA au menu
mardi 8 avril 2008
Coopération algéro-argentine dans le secteur de l’agriculture
L’Algérie et l’Argentine ont exprimé leur volonté de coopérer dans le secteur agricole.Le secrétaire d’Etat argentin chargé du Commerce et des Affaires économiques et co-président de la commission mixte argentino-algérienne, Alfredo Vicente Chiaradia, a rencontré dimanche le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Saïd Barkat. Les deux responsables ont passé en revue un large éventail d’opportunités d’investissement et de partenariat entre les opérateurs économiques des deux pays. Il s’agit notamment des volets relatifs à la transformation, au conditionnement, à l’exportation des fruits et légumes ainsi qu’à l’investissement dans la mise en valeur des terres, l’élevage et le développement dans ce cadre de différentes productions.MM. Barkat et Chiaradia ont convenu de mettre en œuvre une coopération dynamique et d’encourager les opérateurs économiques à concrétiser rapidement des projets de développement.Le développement des filières de productions des céréales, du lait, des oléagineux et les volets relatifs à la lutte contre la désertification et l’économie de l’eau ont été longuement débattus par le Dr Barkat et son hôte.Le ministre de l’Agriculture a mis l’accent par ailleurs sur les aspects liés aux biotechnologies, à l’amélioration génétique et au transfert d’embryons.Il faut dire que l’agriculture argentine est très développée. Le soja, le blé et l’élevage constituent les principales productions sans oublier bien sûr la production de la canne à sucre, de tournesol, de haricots et de riz .L’expérience argentine peut s’avérer donc d’un grand apport, notamment dans certains créneaux qui font encore défaut chez nous, dont le conditionnement des produits frais destinés à l’exportation.A noter qu’un comité scientifique mixte algéro-argentin vient d’être créé . Il est chargé d’« identifier et de former des équipes de recherche de haut niveau, notamment dans les domaines de la biotechnologie, de la médecine nucléaire, de la lutte contre la désertification et de la production du lait ».Ce comité est mis en place à l’occasion de la tenue de la IVe session algéro-argentine qui a ouvert ses portes samedi dernier.Le secrétaire d’Etat argentin du Commerce et des Relations économiques internationales a, pour sa part, déclaré que le marché algérien est considéré « comme l’un des plus importants pour l’Argentine au niveau de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ». Affichant sa confiance en les capacités de l’Algérie, ce haut responsable a affirmé qu’il serait possible qu’« elle devienne un pays fournisseur pour l’Argentine dans les secteurs agricoles, gazier, de même que du phosphate ».En tous cas, l’Argentine a fait ses preuves dans le domaine agricole. C’est le moins que l’on puisse dire. En effet, l’Argentine a fait des pas de géant en quelques années seulement dans le domaine de l’exportation des produits agricoles, notamment du soja.Les bio-carburants sont en plein essor dans le pays. Sur un marché des biocarburants explosif, les agriculteurs argentins sont en quête permanente de terres cultivables de canne à sucre et de soja. Deux produits alimentaires qui servent à produire du biocarburant.
Par : Dalila.B